Je viens de trouver cette article sur Radio-Canada avec des commentaires de Marcoux-Buntin, Langlois-Archetto et Wakamatsu-Fecteau:
http://www.radio-canada.ca/url.asp?/sports/patinageartistique/nouvelles/200501/23/001-DlibresSr.shtml
Le lien marche pas, ça va pas sur le bon article, donc:
22 janvier 2005 - Les Québécois Valérie Marcoux et Craig Buntin ont conservé le titre national senior acquis l'an dernier en remportant l'épreuve des couples des Championnats canadiens, samedi à London, en Ontario.
Ils ont devancé leurs coéquipiers d'entraînement, Utako Wakamatsu et Jean-Sébastien Fecteau, de même que les vice-champions 2003 et 2004, Anabelle Langlois et Patrice Archetto. Le Québec a donc signé un triplé dans cette épreuve.
Les Britanno-Colombiens Elizabeth Putnam et Sean Wirtz, médaillés de bronze 2003 et 2004, ont fini quatrièmes devant un autre duo québécois, Pascale Bergeron et Rob Davison.
Ces cinq couples formeront l'équipe nationale senior pour la saison 2005-2006. Trois des quatre paires québécoises du groupe s'entraînent avec Richard Gauthier - qui avait mené Jamie Salé et David Pelletier au titre mondial en 2001 - et son équipe dans l'arrondissement de Saint-Léonard, à Montréal.
La quatrième, Langlois et Archetto, est installée à Edmonton, en Alberta. Elle travaille avec Jan Ullmark, qui avait succédé à Gauthier comme entraîneur du duo Salé-Pelletier et qui était à ses côtés lors de sa conquête de l'or olympique à Salt Lake City.
Bye bye Moscou!
Pour la première fois depuis 2002, Langlois et Archetto, qui courent après le titre depuis trois ans, ne participeront pas aux Championnats du monde. Seules les deux premières paires feront le voyage à Moscou en mars. Une bien mauvaise nouvelle à un peu plus d'un an des Jeux olympiques de Turin.
« Je suis fâchée contre moi-même », a dit la patineuse de 23 ans, qui n'a pas réussi à exécuter correctement un seul des trois sauts individuels prévus dans le programme, chutant même sur le premier, un triple boucle piqué. « Ça va bien au-delà de la déception. »
« À Saskatoon (en 2002), Patrice avait eu des difficultés, l'année dernière, nous en avons eu tous les deux, et cette année, c'est moi. Je suis enragée. »
Mi-figue mi-raisin
Si Marcoux et Buntin ont gagné l'or, ils étaient loin d'être satisfaits de la façon dont ils l'ont obtenu. Sortie de pirouette en couple difficile, Deuxième saut individuel raté et pirouettes individuelles désynchronisées, ils n'étaient visiblement pas dans un bon jour.
« Ce n'était pas notre meilleure performance, on a fait bien des erreurs. Du début à la fin, on n'a pas lâché et on s'est donnés parce que, dans notre tête, il n'y a rien qui marchait », a expliqué la jeune femme de 24 ans.
« Notre but, c'était de bien patiner, on se concentrait plutôt là-dessus, mais ça n'a pas marché comme on le voulait, a-t-elle ajouté. Mais nous sommes quand même premiers, alors on va le prendre et s'améliorer à partir de cette performance. On va stresser moins les prochaines fois. »
Deuxièmes et rayonnants
Wakamatsu et Fecteau étaient nettement les plus heureux du trio de tête. Leur deuxième place, méritée, mais inattendue, les a surpris eux-mêmes.
« Ça dépasse nos objectifs, a admis le patineur de 29 ans. Nous venions ici en espérant être parmi les médaillés, en souhaitant gagner une place dans l'équipe des Quatre continents, et nous sommes un rang au-dessus de ça. »
Dans une superbe routine inspirée par les origines japonaises de sa très flexible partenaire, arrivée au pays il y a moins de trois ans sans aucune expérience en couple, la seule faute majeure fut une spirale de la mort manquée.
Fecteau avait précédemment sauvé un double Axel par la peau des dents. « Je suis parti tout croche et je ne sais même pas comment j'ai réussi à m'en sortir, mais je l'ai fait et j'en suis bien content, a-t-il dit. Mais, de façon générale, c'était une performance très solide et je suis très, très heureux de notre prestation. »
Avec sa partenaire précédente, Valérie Saurette, qui fait maintenant partie de ses entraîneurs, Fecteau avait fini 13e aux Championnats du monde 1999. Le duo était alors le substitut de la paire Salé-Pelletier, qui avait dû renoncer à cause d'une blessure.
Le billet pour Moscou est donc une première « vraie » qualification mondiale pour le Québécois. « C'est incroyable, c'est un sentiment que je ne peux décrire », a-t-il conclu.